Partager des moments de rêve et d 'amitié parcourir un bout de chemin ensemble
De tous temps, les artistes de tous horizons, écrivains, félibres et peintres ont été attirés par le charme de Cassis et sa lumière. De 1907 à 1910, Cassis connaîtra même une école de peinture. Citons quelques noms : Othon Friesz venu du Havre, Chauvier de Léon (1835-1907), Guigou (1833-1871), monticelli (1824-1886), Ziem (1821-1911), Jean-Baptiste Olive (1848-1936), Ravaisou (1865-1925), René Seyssaud (1867-1952), Francis Picabia (1879-1953), Louis Mathieu Verdilhan (1875-1928), Pégurier (1856-1936), Georges Braque (1882-1963), Derain, Signac, et plus récemment Camoin, Audibert, Ambrogiani, Vlaminck, Kisling, Dufy, Nardi, Canepa. N’oublions pas Rudolf Kundera qui peint et vit toujours à Cassis et le sculpteur François Boucher.
Aujourd’hui encore, au travers de quelques galeries, perdure cette tradition picturale.
La galerie NPR présente des peintres et sculpteurs de talent et d’avenir comme Agata Rozanska, une peinture au mouvement élégant, coloré, chargé de force et de sensibilité, Patrick Réault, l’art de la lumière et de la couleur dans la subtilité de la matière, citons aussi Courchia, Clauda, Chetboune
Cassis aujourd’hui est tourné essentiellement vers le tourisme et le commerce lié à celui-ci avec de nombreux restaurants et hôtels. Et pourtant, la pêche fut l’âme de Cassis. Calendal, le pêcheur légendaire de Frédéric Mistral, en est la preuve.
Ils étaient, il y a encore 60 ans, 170 pêcheurs. La récolte et le façonnage du corail cassidain, qui était très estimé en Méditerranée, connurent aussi leur âge d’or avec jusqu’à 250 ouvriers. La pêche traditionnelle touche à sa fin avec environ six pêcheurs dont un corailleur, laissant la place à la batellerie, celle-ci permettant aux visiteurs de découvrir les calanques par la voie maritime. Il reste à Cassis un dernier chantier de construction navale, le chantier Trapani. Le travail de la pierre est sur son déclin ; l’unique exploitation à ce jour reste la carrière Tierno.